Vivre avec un rein esperance de vie

Après le diagnostic d’un cancer, les patients peuvent ressentir différentes émotions, parfois contradictoires.

Ils peuvent éprouver des sentiments allant de l’optimisme au désespoir, du courage à l’anxiété selon les moments. Les proches, eux aussi, peuvent être très affectés.

Toutes ces réactions sont parfaitement normales chez des personnes confrontées à un tel bouleversement. En général, les patients réagissent mieux face au choc émotionnel s’ils peuvent en parler ouvertement avec leur famille ou des amis. Le soutien des proches, l’écoute et l’empathie du personnel soignant facilitent l’acceptation de la maladie et, à terme, l’efficacité des traitements. Par ailleurs, le patient peut recourir à une écoute ou une aide psychologique : au sein des services médicaux, un spécialiste, psychologue ou psycho-oncologue est généralement disponible pour écouter et échanger. Dans le cas contraire, il ne faut pas hésiter à demander une telle orientation à son médecin. Enfin, les associations de patients sont très actives dans ce domaine. Elles proposent des informations sur la maladie, les traitements, les droits des patients. Elles organisent aussi des permanences téléphoniques et des groupes de paroles permettant aux patients ou aux proches de dialoguer avec des personnes touchées directement ou indirectement par le cancer.

Petit à petit, le patient peut réussir à s’investir dans sa prise en charge en posant des questions sur sa maladie et son traitement. Il peut être utile de consigner par écrit les questions à poser au médecin au moment où elles viennent à l’esprit. La prise de notes lors de la visite médicale peut aider à se remémorer un sujet particulier de la discussion.

Les patients peuvent avoir beaucoup de questions médicales importantes à poser. Des questions sur l’avenir, outre les interrogations concernant les examens, le traitement, le séjour à l’hôpital, les frais médicaux, se posent souvent. Les membres de l’équipe soignante peuvent apporter des renseignements précieux. Le service social de l’hôpital ou de la clinique peut aussi orienter le malade ou ses proches pour tous les aspects pratiques gravitant autour de la maladie : soutien psychologique, aides financières, transport, soins à domicile, associations de patients.

Insuffisance rénale


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Vivre avec un rein esperance de vie

Publié le 23/02/2011 à 23:07

Une vaste étude américaine menée sur 3698 patients, donneurs entre 1963 et 2007, vient de démontrer qu'à court comme à long terme, le fait de donner un rein de son vivant n'influe pas sur l'état de santé. La qualité de vie du donneur serait même meilleure que celle de la population générale.

L'un des intérêts de cette étude réside également dans l'analyse pointue de différents paramètres sur une population plus réduite de donneurs. "Les données récoltées indiquent que, même 20 ans après le don de rein, le risque de développer une albuminurie (présence de protéines dans les urines) ou une hypertension artérielle ne serait pas plus important que le risque observé dans la population générale", commente le Pr Eric Goffin, chef de clinique du service de néphrologie des Cliniques Universitaires Saint-Luc.

Pas d'impact non plus sur la fonction rénale

Dans la mesure où le rein restant peut adapter sa capacité de filtration au fait de fonctionner seul, le risque pour les donneurs de présenter par la suite une insuffisance rénale n'est pas majoré, et peut même être légèrement inférieur au risque encouru par la population générale. Pour le Pr Goffin, deux éléments peuvent expliquer les résultats très positifs de cette étude. "Les donneurs sont sélectionnés de façon très stricte en fonction, notamment, de l'état de santé de leurs reins. Ils bénéficient en outre d'un suivi rigoureux sur plusieurs années."

Le don renforce l'estime de soi

D'après les auteurs de l'étude, la qualité de vie des donneurs serait également globalement meilleure que celle de la population générale. "Faire don de l'un de ses reins de son vivant est un acte valorisant. La grande majorité des donneurs en retirent une grande satisfaction personnelle. Ces sentiments positifs peuvent avoir une influence sur le psychisme, mais aussi sur l'état de santé général", poursuit le Pr Goffin.

Don de rein de donneur vivant: un plus pour le patient

Aux Cliniques Universitaires Saint-Luc, 12 des 90 reins greffés en 2008 provenaient d'un donneur vivant. "De 4 ou 5 % les années précédentes, nous sommes donc passés à plus de 13% de donneurs vivants." Pour les patients en attente de greffe, les avantages sont de taille. "La planification de la transplantation est souvent plus précoce, ce qui permet aux patients d'éviter la dialyse. Les chances de succès de la greffe sont également plus grandes: tous les détails des deux opérations (celle du donneur et celle de receveur) peuvent être passés en revue au préalable et un traitement anti-rejet peut être administré plus tôt au patient." Dans la mesure où il n'altère pas l'état de santé du donneur, et compte tenu de ses avantages pour le patient greffé, le don de rein de donneur vivant est un geste qui gagnerait à être encore davantage encouragé.

Aurélie Bastin

Source: Hassan N. Ibrahim et al., Long-Term Consequences of Kidney Donation, New England Journal of Medicine, Vol 360:459-469, January 29, 2009, Number 5.

Quelles sont les conséquences de vivre avec un seul rein ?

Les dons d'organes et vous Dans bien des cas, la personne ne s'apercevra jamais qu'elle n'a qu'un rein. L'incidence de l'insuffisance rénale terminale ne semble pas sensiblement plus élevée chez les personnes nées avec un seul rein normal ou qui souffrent d'insuffisance rénale après l'ablation du second rein.

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Bonne nouvelle pour les personnes dans ce cas : il est tout à fait possible de vivre normalement avec un unique rein. Le rein restant est en effet capable de s'adapter afin de faire le travail pour deux. Et cela pour toute la durée de vie du patient.

Comment vivre après l'ablation d'un rein ?

Régime alimentaire après l'ablation d'un rein Dans la quasi-totalité des cas, il n'y a pas de régime particulier à suivre. "Après la convalescence, il faut vivre normalement, faire du sport, et surtout boire beaucoup d'eau ", conseille le spécialiste.

Quels sont les ennemis du rein ?

Les neuf ennemis des reins.
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