Que faire quand on a un rhume

Lorsque l’hiver bat son plein, le rhume n’est jamais bien loin. Mutuelle Bleue vous donne quelques astuces pour vous en débarrasser plus rapidement.

Le rhume est une infection du nez et de la gorge également appelée rhinite virale ou aigüe qui se traduit par une congestion nasale, un écoulement nasal, des éternuements et bien souvent un mal de gorge. La durée d’un rhume peut varier d’une personne à l’autre, mais les symptômes perdurent rarement plus d’une semaine. S’ils sont généralement sans gravité, ils n’en restent pas moins désagréables pour les personnes qui y sont confrontées. Heureusement, il existe quelques astuces pour limiter leurs effets.

1 – Utiliser des huiles essentielles

Grâce à leurs vertus décongestionnantes, les huiles essentielles (eucalyptus, pin) sont de précieuses alliées dans la lutte contre le rhume – et plus précisément contre le nez bouché. Il vous suffit de les inhaler, de les appliquer par voie cutanée, ou encore de les diffuser dans votre intérieur. Les huiles essentielles ne doivent néanmoins pas être utilisées par les femmes enceintes et par les jeunes enfants.

2 – Faire un lavage de nez 

Toujours pour dégager vos voies respiratoires, vous pouvez opter pour un lavage de nez avec une solution spéciale à base d’eau de mer. Pratiqué avant le coucher, il vous aidera à mieux dormir la nuit et par conséquent à récupérer.

3 – Bien manger 

Une alimentation saine peut également favoriser la guérison d’un rhume. Privilégiez les aliments riches en vitamines et en minéraux, notamment en vitamine C (persil, poivron rouge, herbes aromatiques), vitamine D (poissons gras), et en magnésium (chocolat noir, noix, café en poudre).

4 – Boire des infusions

Pour apaiser la toux et adoucir la gorge, il est conseillé de boire des infusions à base de menthe poivrée, de gingembre, de cannelle ou, grand classique, de miel. Ces tisanes épicées boosteront votre système immunitaire par la même occasion, ce qui vous mènera sur le chemin de la guérison.

5 – Ne pas surchauffer votre intérieur

Même en cas de sensation de froid causée par l’infection, il est recommandé de ne pas dépasser les 19°C, notamment dans la chambre. Une pièce trop chaude augmentera le risque de prolifération des bactéries, et nuira à la qualité de votre sommeil. Au petit matin, n’oubliez pas d’aérer pour que l’air puisse se régénérer.

6 – Se reposer

S’il y a bien un conseil à suivre pour guérir du rhume plus rapidement, c’est celui-là. Octroyez-vous quelques jours de repos, et laissez le temps à votre organisme de récupérer. Vous verrez, le rhume disparaîtra aussi vite qu’il est apparu.

Vous êtes maintenant prêts pour affronter le rhume ! 

Article rédigé le 6 janvier 2021 . Mis à jour le 6 janvier 2021 .

Que faire soi-même pour être soulagé(e) d’un rhume ?

Souvent, une rhinopharyngite ne dure que quelques jours. Mettre en pratique ces recommandations vous permettra d’améliorer votre confort et d’éviter la contamination de vos proches.

Rhinopharyngite chez un adulte : comment atténuer la gêne ?

De simples gestes ou changements d’habitudes peuvent vous permettre de vous sentir mieux.

Adapter son domicile

Évitez l'utilisation de climatiseurs qui assèchent l'air ambiant et les muqueuses nasales.

Aérez régulièrement les pièces de votre logement.

Maintenez votre logement à une température idéale autour de 18° C à 20° C.

Se sentir mieux

Humidifiez l'intérieur de votre nez avec des produits adaptés (sérum physiologique, spray d'eau thermale ou de mer). Afin d’éviter la transmission du virus, n'utilisez pas le même embout pour plusieurs personnes.

Dormez la tête surélevée pour améliorer le passage de l'air dans vos voies respiratoires.

Buvez régulièrement de l’eau pour éviter la déshydratation.

Ne vous couvrez pas trop pour laisser la chaleur de votre corps s'évacuer.

Ne vous exposez pas à la fumée de tabac qui favorise les infections respiratoires. Si vous êtes fumeur, il est important d’arrêter de fumer.

Rhinopharyngite de l'adulte : faut-il prendre des médicaments ?

Si les symptômes de la rhinopharyngite vous gênent malgré l'application de ces conseils pratiques, vous pouvez prendre des médicaments délivrés sans ordonnance, en demandant conseil à votre pharmacien.

Antipyrétiques et antalgiques

Les médicaments antalgiques limitent la douleur et l’inconfort dus au rhume. Vous pouvez utiliser le paracétamol en priorité. Cet antalgique peut être consommé même pendant la grossesse ou l’allaitement.

Sa sécurité d’emploi ne doit cependant pas faire oublier les cas où il est contre-indiqué : allergie au paracétamol et insuffisance hépatique. Vous devez être certain que la prise de cet antalgique n’aura pas de conséquences sur votre organisme.

En effet, le paracétamol n’est pas un produit anodin. En cas de surdosage, il peut entraîner des lésions graves du foie, parfois irréversibles. Il y a risque de surdosage si vous ne respectez pas les règles de bon usage.

Le paracétamol doit être consommé à la plus petite dose et le moins longtemps possible.

Lors de la prise de paracétamol chez l’adulte, il convient de :

  • commencer par la dose la plus faible possible (500 mg) ;
  • respecter :
    • la dose maximale par prise : 1 g par prise maximum,
    • l’intervalle entre les prises : au moins 4 à 6 h,
    • la dose maximale par jour : ne pas dépasser 3 g /jour, sauf avis contraire du médecin. Chez les adultes de moins de 50 kg, il est impératif de consulter la notice pour connaître la dose maximale recommandée en fonction de son poids,
  • ne pas consommer d’alcool pendant le traitement ;
  • ne pas dépasser 3 jours de traitement en cas de fièvre et 5 jours en cas de douleur. Au delà, consultez votre médecin.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (ibuprofène, kétoprofène) doivent être évités en raison du risque de survenue de complications infectieuses graves. Si le paracétamol est contre-indiqué, la prise d'AINS doit être la plus courte possible (3 jours maximum en cas de fièvre).

Nez "bouché" : prudence dans l'utilisation des médicaments vasoconstricteurs

Les vasoconstricteurs nasaux (à mettre dans le nez) ou oraux (à prendre par la bouche) permettent de réduire la sensation de nez bouché et facilitent la respiration, en diminuant le gonflement de la muqueuse.

Mais attention, ces médicaments ne sont pas anodins ; ils rétrécissent le calibre des artères et exposent aux risques :

  • de problèmes artériels : AVC, infarctus du myocarde, hypertension artérielle, etc.
  • de convulsions,
  • de troubles psychiques (hallucinations, anxiété...) et insomnies,
  • d'inflammation du côlon,
  • de réactions cutanées graves,
  • de diminution brutale de la vue.

Ils ne doivent pas être :

  • utilisés de façon prolongée (pas plus de 5 jours d'affilée) ;
  • associés entre eux. Un vasoconstricteur nasal ne peut être pris en même temps qu’un vasoconstricteur oral ;
  • donnés à un proche qui présente des symptômes similaires, sans avis du pharmacien.

Les vasoconstricteurs sont en vente libre. Au moment de l’achat, vous devez demander l'avis de votre pharmacien et lui signaler vos problèmes de santé et les autres médicaments que vous prenez. D’autant que ces médicaments sont contre-indiqués :

  • chez les enfants et adolescents de moins de 15 ans ;
  • chez la femme enceinte ou la femme qui allaite ;
  • en cas de maladie cardiovasculaire ou une hypertension artérielle non traitée ;
  • en cas d’antécédents de convulsions, d’épilepsie ou d’accident vasculaire cérébral (AVC) ;
  • dans certains cas de glaucome ;
  • en association à certains autres médicaments.

Des règles à respecter en cas d’automédication

Si vous entreprenez un traitement médicamenteux sans prescription médicale, lisez toujours la notice de chaque médicament avant de les utiliser et demandez conseil à votre pharmacien.

Ne dépassez pas la dose maximale quotidienne autorisée. De plus, suivez bien la posologie (quantité et fréquence de prise recommandées dans la notice) et l’intervalle minimum à respecter entre 2 prises. En effet, un surdosage pourrait avoir des effets néfastes sur votre santé (toxicité) et entraîner une accoutumance au produit.

Pour les mêmes raisons, sauf avis médical contraire, évitez d'associer ou d'alterner des antalgiques ou AINS de compositions différentes.

N’utilisez pas un médicament si vous présentez l’une des contre-indications précisées dans la notice.

Afin d’éviter de transmettre le virus à votre entourage

Pour éviter de contaminer vos proches,  appliquez les gestes barrières :

  • lavez-vous les mains régulièrement ou utilisez du gel hydro-alcoolique ;
  • couvrez-vous la bouche et le nez avec un mouchoir en papier lorsque vous toussez et en l'absence de mouchoir jetable, toussez et éternuez dans son coude ;
  • mouchez-vous aussi souvent que nécessaire avec des mouchoirs jetables que vous jetez dans une poubelle après utilisation, puis lavez-vous les mains ;
  • portez un masque jetable ou en tissu et évitez les lieux de rassemblement ;
  • évitez de serrer les mains ou d’embrasser pour dire bonjour.

Quand consulter en cas de rhinopharyngite de l’adulte ?

Le plus souvent, une rhinopharyngite chez un adulte ne nécessite pas de consultation médicale. Cependant, si l’évolution n’est pas favorable ou si des complications apparaissent, un avis médical est nécessaire.

Consultez rapidement un médecin en cas :

  • de maux de tête intenses ;
  • de vomissements ;
  • de température élevée (> à 38.5° C) ;
  • de difficultés à respirer ou à avaler ;
  • de fortes douleurs à une oreille (éventuellement, un écoulement de l’oreille) ;
  • de conjonctivite ;
  • de symptômes de sinusite surtout si elle est d’un seul côté, c’est-à-dire que l’écoulement nasal jaune ne vient que d’une narine, avec une douleur au niveau du front, de l’œil et d’une pommette ;
  • d’aggravation brutale de vos symptômes ou si ceux-ci ne régressent pas en 15 à 20 jours.

Par ailleurs, il est nécessaire de consulter votre médecin traitant si vous avez une maladie chronique (diabète par ex.), une maladie pulmonaire chronique (bronchopneumopathie chronique, mucoviscidose, asthme mal équilibré, etc), une due à un traitement (chimiothérapie, immunothérapie, etc.) ou due à une maladie (VIH...)

Quelle est la durée d'un rhume ?

La durée moyenne d'un rhume peut varier d'une personne à l'autre, de 3 ou 4 jours à plus d'une semaine. Communément appelée rhume, la rhinopharyngite est une infection virale qui se manifeste par des symptômes gênants mais sans gravité : toux, écoulement nasal, maux de gorge, état fiévreux…

Comment faire passer un rhume rapidement remède de Grand

L'infusion de thym, au miel et au citron En infusion (laissez 10 bonnes minutes), il est souvent utilisé pour soulager, voire soigner son rhume. Si vous n'êtes pas fan du goût, rajoutez-y une bonne cuillère de miel et un jus de citron. Tous deux sont également antiseptiques et le miel a aussi des vertus cicatrisantes.

Comment calmer un rhume en une nuit ?

Voici donc 5 astuces pour passer une bonne nuit quand on a un rhume..
Se laver le nez avant de se coucher. ... .
Placer un humidificateur dans sa chambre. ... .
Limiter la température de la chambre à 19°C. ... .
Surélever son oreiller. ... .
Boire une tasse de lait avec du miel..

Est

Pour diminuer l'inconfort du rhume, un seul médicament est préconisé, le paracétamol que l'on appelle également acétaminophène (Doliprane®, Tylenol®, Efferalgan®, Dafalgan®, Panadol®, Dolko®, Geluprane®) Ce médicament diminue les maux de tête, le mal de gorge éventuel et fait baisser la fièvre.