Pour quelles raisons propose-t-on une chirurgie des annexes par coelioscopie ?La chirurgie des annexes est proposée lorsque le traitement médical est inefficace pour traiter la maladie ovarienne ou la maladie des trompes dont souffre la patiente. Show
Elle est le plus souvent proposée dans les cas suivants :
En quoi consiste la coelioscopie ?La coelioscopie (de « coelio » = ventre, et « scopie » = regarder : « Regarder dans le ventre »), dite également laparoscopie (de « laparo » = paroi, et « scopie » = regarder : « Regarder à travers la paroi »), consiste à pratiquer la même intervention qu’à ventre ouvert, mais sans ouvrir la paroi du ventre. Elle est possible grâce à plusieurs avancées techniques :
La difficulté pour le chirurgien réside en trois points :
Bien entendu, cette chirurgie par coelioscopie exige une formation spécifique et un certain degré d’expérience. Quels sont les intérêts de la coelioscopie par rapport à la chirurgie « classique » ?Ces intérêts sont multiples, et ils ont été maintes fois prouvés par des études comparatives, notamment en chirurgie gynécologique et digestive :
L’intervention initialement prévue par coelioscopie est-elle toujours possible ? Ou faut-il parfois, en cours d’intervention, se résoudre à ouvrir le ventre ?Pour les raisons techniques évoquées à la question « En quoi consiste la coelioscopie ? », il arrive parfois qu’une intervention initialement prévue par coelioscopie s’avère finalement impossible avec cette technique, une fois que le chirurgien a placé l’optique et qu’il a un véritable aperçu de « l’état des lieux ». (Par exemple, il arrive qu’un kyste s’avère trop volumineux, ou trop adhérent, pour être traité par coelioscopie. Il arrive aussi qu’une complication survienne en cours d’intervention, comme une blessure de l’intestin ou des voies urinaires, ou un saignement important, qui oblige à ouvrir le ventre pour la traiter). Peut-il y avoir des complications chirurgicales ou anesthésiques lors de cette chirurgie par coelioscopie ? Quelles sont-elles ? Sont-elles fréquentes ?Même si les cicatrices sont petites, la chirurgie coelioscopique n’est pas une « petite chirurgie » ! Comme pour toute intervention chirurgicale, la coelioscopie comporte des risques opératoires et anesthésiques, et des complications post-opératoires. Et ceci quel que soit le type d’intervention réalisée, quelle que soit l’équipe chirurgicale, et quel que soit le lieu d’intervention ou le pays… Ces risques et ces complications sont essentiellement représentés par :
Heureusement, ces risques sont limités (le risque de complication grave est de moins d’un cas sur 500, et la mortalité est de moins d’un cas sur 10.000). Est-on hospitalisée longtemps après une chirurgie des annexes par coelioscopie ? En fonction du type d’intervention proposée, la durée d’hospitalisation varie entre 1 jour (pour une section d’adhérences, par exemple)
et 3 jours (pour une kystectomie de l’ovaire un peu longue et difficile, par exemple), mais cette durée peut être plus longue s’il a fallu ouvrir le ventre, ou s’il y a eu une complication. Doit-on s’arrêter de travailler ? Combien de temps ? La durée moyenne de l’arrêt de travail après ce type d’intervention est de deux semaines. Devient-on ménopausée après une chirurgie des annexes par coelioscopie ? La ménopause, phénomène naturel et inéluctable survenant aux alentours de la cinquantaine, est liée à l’arrêt de production des hormones ovariennes. Quelles sont les conséquences d’une chirurgie des annexes par coelioscopie sur la vie quotidienne ? Passés le premier mois qui suit l’intervention (où on est encore gênée par les effets de la chirurgie elle-même), cette chirurgie ne provoque AUCUN changement dans la vie de tous les jours. Quelles sont les conséquences d’une chirurgie des annexes par coelioscopie sur la sexualité ?Pour les femmes qui n’étaient PAS ménopausées avant l’intervention :
Pour les femmes qui étaient ménopausées avant l’intervention : Quelle que soit l’intervention (y compris si les deux ovaires ont été enlevés) : Il n’y a AUCUN changement dans la sexualité, puisque la ménopause était déjà installée avant l’intervention. Quelles sont les conséquences d’une chirurgie des annexes par coelioscopie sur la possibilité de procréation ? Hormis le cas où les deux ovaires ont été enlevés (et où la femme ne peut donc absolument plus concevoir naturellement, puisqu’elle devient ménopausée et n’a plus du tout
d’ovules), les autres interventions sur les annexes ont le plus souvent pour but d’améliorer la possibilité de procréer (par exemple en enlevant un kyste qui empêche l’ovaire de fonctionner, ou en traitant l’endométriose, ou en libérant une trompe prise dans des adhérences, etc…). Quelles conséquences à l'ablation des ovaires ?L'ablation des ovaires peut ainsi être responsable d'une prise de poids, de bouffées de chaleur, d'une sécheresse vaginale, d'une baisse de la libido, de sueurs nocturnes, de troubles de l'humeur, d'insomnie, de troubles cutanés…
Comment se passe l'ablation d'un ovaire ?Des incisions sont pratiquées sur l'abdomen, pour y introduire les instruments nécessaires au retrait du kyste. Son contenu est aspiré à l'aide d'un tube, avant d'être détaché de l'ovaire. Cette opération a un fort taux de réussite pour retirer le kyste sans toucher à l'ovaire, qui peut donc être sauvé.
Comment savoir si un kyste ovarien est cancereux ?L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
Quand DoitKyste : quand il faut opérer
Ce kyste dur et non plus liquidien (c'est visible à l'échographie) ne disparaissant pas tout seul, il doit toujours être opéré. Parfois rapidement s'il est gros car le risque de torsion, qui peut faire perdre l'ovaire, devient plus important.
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