Une fois la pose du PAC achevée, le radiologue réalise quelques points de suture et pose un pansement. Et c’est fini ! Show
Le Port-à-Cath est-il douloureux ?Le Port-à-Cath est un peu désagréable au début, le temps de s’y habituer. Quelles sont les complications possibles ?Des complications sont toujours possibles dès lors que l’on procède à une intervention chirurgicale. Mais celles-ci sont rares… pas de panique ! Infection : Elle peut être située juste sur la peau mais aussi sur le boîtier. Le risque est une propagation par le sang et donc une septicémie. Il faut donc prévenir votre médecin en cas de rougeur, gonflement ou douleur. Obstruction du cathéter : le médecin pourra alors le déboucher ou bien, s’il n’y arrive pas, devra le changer. Extravasation : il s’agit d’un manque d’étanchéité entre le boîtier et le cathéter (le tuyau). Le produit de chimio s’écoule alors dans les tissus au lieu de s’écouler dans la veine. L’équipe médicale doit alors intervenir rapidement pour ne pas avoir une nécrose (mort) des tissus touchés. Bonjour @Lydia B j'ai eu les deux. Si vous avez le choix, je vous conseille vraiment le port à cath. Ça fait peur d'insérer qqch dans son corps, mais c'est mieux. Je n'avais pas de choix. D'abord, on m'a installé un picc-line. Mais j'avais tout le temps des problèmes. Premièrement, il faut changer le pansement toutes les semaines. Ça ne prend pas beaucoup de temps, mais il faut quand même le prévoir. Deuxièmement, il faut toujours l'observer s'il n'y a pas d'infection. Je n'avais pas de chance, ça ne guérissait jamais, je devais m'adresser trois fois à l'urgence (on était gentil, deux fois on m'a placée dans une salle séparée pour ne pas augmenter les risques d'infection, mais on traite les demandes dans l'ordre de priorité, donc j'y suis restée jusqu'à 4-5 heures du matin). Deux fois, on disait qu'il y avait une infection, mais extérieure seulement, mais la troisième, c'était déjà pire et le médecin devait l'enlever. Troisièmement, en été c'est pas très pratique, je ne pouvais pas porter des vêtements à manches courtes, sinon tout le monde pose des questions… Quatrièmement, il faut acheter un truc spécial pour prendre une douche, ce n'est pas très pratique non plus… Finalement, je suis devenue allergique au diachylon et je ne peux plus l'utiliser jusqu'à maintenant, ça a créé des problèmes car on pouvait faire seulement un pansement sec qui n'est pas transparent et je ne pouvais pas voir le cite d'insertion et réagir vite à l'inflammation. Puis, on m'a installé un port à cath, ça a pris deux semaines pour trouver le temps, mais ça s'est bien passé. Je suis sortie de l'hôpital une heure après l'installation. On m'a prescrit du Tylenol et qqch de plus fort, mais je n'ai rien pris, ça ne faisait pas mal. Les avantages pour moi: personne ne le voit, on peut se baigner, si vous suivez le traitement, il ne faut rien faire, si vous arrêter, il faut le “laver” une fois par mois, pas de changement de pansement chaque semaine. En plus, rien ne sort de votre corps. Après le traitement, il faut garder un pansement pendant 24 heures et c'est tout. Je suis plus contente maintenant)) Bonne chance dans vos traitements!!! On vous a proposé de vous poser une chambre implantable, afin de vous administrer la chimiothérapie de façon sûre et confortable. Une chambre implantable est un boîtier que l’on met sous la peau, relié à un cathéter (fin tuyau souple) lui-même implanté dans une veine de gros
calibre (voie veineuse centrale). Ce système est aussi appelé port A Cath ® (PAC), ou site veineux implantable (SVI), ou dispositif veineux implantable (DVI), ou chambre à cathéter implantable. A quoi sert une chambre implantable ?Les médicaments de chimiothérapie risquent d’abîmer les veines du fait de leur administration répétée. Ils peuvent également induire des complications locales douloureuses. Ce système permet de vous administrer les médicaments de chimiothérapie, en préservant votre capital veineux périphérique (principalement les veines du bras), et d’améliorer votre confort. Où la chambre implantable est-elle posée ?Selon les établissements de soins, la chambre implantable peut être posée au niveau de la partie haute du thorax (généralement à droite), ou au niveau de l’avant-bras (le dispositif veineux est alors plus petit). Le système qui vous est proposé sera installé en totalité sous la peau et se perçoit extérieurement par une petite bosse. La peau est nette, il n’y a pas de pansement à faire (sauf juste après la pose). Vous pourrez vous laver, vous habiller comme vous le souhaitez, faire du sport, vous baigner, voyager… Comment est-elle implantée ?Elle est installée avant le début ou au décours de la chimiothérapie. La pose se fait au bloc opératoire ou dans un service de radiologie. La chambre est installée en réalisant un décollement sous la peau, au contact du muscle. Le cathéter est introduit dans la veine soit par ponction, soit par dissection complète de la veine. L’une des extrémités du cathéter est reliée à la chambre, l’autre est placée dans la veine cave. Après cette intervention qui dure moins d’une heure, une radiographie du thorax permet de contrôler la position correcte du cathéter et de dépister d’éventuelles complications. Les fils sont enlevés entre le 7e et le 10e jour, sauf s’il s’agit de fils résorbables. Comment est-elle utilisée pour la chimiothérapie ?Lors de chaque cycle de chimiothérapie, il suffit de piquer le réservoir pour accéder à la veine. L’infirmier(ère)
utilise des aiguilles spéciales (aiguilles d’Hubert), afin de préserver la membrane. Quels sont les risques éventuels ?Pendant la pose, les risques liés à l’implantation sont faibles :
La radiologie de contrôle permet de s’assurer qu’il n’y a pas de pneumothorax. Immédiatement après l’intervention, un hématome peut survenir au pourtour de la chambre (sans gravité). La douleur est généralement modérée, mais peut nécessiter la prise d’antalgiques. A distance de l’intervention, quelques complications peuvent survenir. Il peut y avoir une infection du cathéter. L’infection sera traitée par des médicaments. Si le traitement est insuffisamment efficace, le cathéter sera enlevé. Une thrombose (caillot de sang dans la veine) peut amener la prescription d’un traitement spécifique. Si le traitement est insuffisamment efficace, le cathéter sera enlevé. La rupture ou la désinsertion du cathéter sont exceptionnelles. A la fin de la chimiothérapie, selon la décision de votre oncologue, ou après discussion, ou à votre demande, le cathéter et la chambre implantable seront retirés sous anesthésie locale. Le cathéter veineux central peut être laissé en place sans risque majeur. En savoir plus sur la Chimiothérapie En savoir plus sur la radiothérapie Article Sélectionné pour vous par les docteurs Erick Chirat, Laurence Vitu-Loas et Anne Thiellet Informations sur le document docvadis® est une marque déposée de Merck & Corp., filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, USA. Comment se baigner avec un cathéter ?Il est très important de toujours garder votre cathéter propre et sec. Cela peut signifier que vous ne pouvez pas nager ou prendre des douches ou des bains, mais devez vous laver avec un gant de toilette au lieu de cela. Demandez à votre docteur afin de protéger au mieux votre cathéter.
Comment dormir avec une chambre implantable ?- Il n'y a pas de position interdite pour dormir. - L'exposition de la cicatrice au soleil est à éviter pendant 1 an (même l'écran total n'évite pas le risque d'hyperpigmentation). AVEC AIGUILLE DANS LE BOÎTIER - Le pansement qui recouvre l'aiguille ne doit pas être mouillé.
Comment vivre avec une chambre implantable ?La chambre implantable. évitez les sports qui sollicitent les muscles du thorax ou qui peuvent entraîner des traumatismes au niveau de la zone d'implantation (ski, tennis, tractions, etc.). ... . évitez de porter des poids lourds: sac à main, courses, cartons, etc.. Quels sont les risques d'une chambre implantable ?Les risques de la pose de chambre implantable sont peu fréquents mais peuvent être exceptionnellement graves représentés par : Un hématome, fréquent surtout chez les patients sous anticoagulants. Il est sans gravité et va disparaitre rapidement. Un saignement pouvant nécessité une cautérisation.
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