On remarque que les inconv�nients sont plus nombreux que les avantages . Show
Tout d'abord , nous assistons a une delocalisation des entreprises vers les pays en developpement. Si elle tiennent une place importante dans l'�conomie des pays o� elles sont implant�es, elles entrainent une augmentation du ch�mage au sein des pays industralis�s. Cette delocalisation s'explique par la volont� des multinationales de reduire le co�t de production de leurs produits en employant de la main-d'oeuvre qualifi�e � bas prix. C'est selon les multinationales la solution pour sauvegarder l'entreprise. Il est ind�niable que la principale motivation des ces gigantesques firmes pr�sentes dans le monde entier est la recherche du profit . Mais cette qu�te toujours grandissante du gain engendre de nombreux probl�mes dans plusieurs domaines: - Environnemental( exemple: la pollution mondiale est d�e � 8.7% aux industries et 90.4% sont d�s a des productions energetiques telles que la combustion de charbon ou encore le p�trole.) - Sanitaire ( exemple: veaux aux hormones autoris� aus Etat-Unis.) - Social ( exemple: licenciement massif chez Renault en 1997, 3100 personnes licenci�es en pays industrialis�s .) - Culturel car les industries en delocalisant apportent leurs savoirs mais paradoxalement deculturalisent les pays en voie de developpement. Cela cr�e alors une uniformit� entre les pays et met a mal leurs cultures. - Enfin autre probl�me � observer, c'est la perte de libert� d'expression des m�dias qui sont tenus de garder un discours correct a l'�gard des multinationales pour ne pas compromettre leurs investissements. #Posted on Monday, 01 November 2010 at 10:30 AM Edited on Tuesday, 02 November 2010 at 3:14 PM 67% found this document useful (3 votes) 2K views 3 pages avantages et inconvenients de la multinationalisation Copyright© © All Rights Reserved Share this documentDid you find this document useful?67% found this document useful (3 votes) 2K views3 pages Avantages Et Inconvenients de La Multinationalisation
Original Title:avantages et inconvenients de la multinationalisation Jump to Page You are on page 1of 3 Reward Your CuriosityEverything you want to read. Anytime. Anywhere. Any device. No Commitment. Cancel anytime. Carte mentale Élargissez votre recherche dans Universalis Pourquoi une entreprise veut-elle devenir multinationale ? En principe, pour s'implanter à l'étranger, une firme doit avoir un avantage
spécifique (firm specific advantage ou ownership advantage), c'est-à-dire un avantage technologique, de coût ou de différenciation par rapport aux entreprises du pays d'accueil potentiel. Stephan Hymer (1960) a, le premier, mis en avant cet argument qui permettait de comprendre pourquoi une entreprise étrangère, malgré les coûts de transfert engendrés par une implantation à l'étranger, pouvait tout de même concurrencer les entreprises locales déjà installées sur place. Dans la
théorie contemporaine de l'investissement direct, cet avantage est souvent analysé comme un actif spécifique qui peut prendre la forme d'un investissement en recherche et développement (R&D) nécessaire à la production. Ce dernier revêt ensuite l'aspect d'un bien public à l'intérieur de la firme puisque toutes les unités de production, filiales étrangères, y ont accès gratuitement, entraînant des économies d'échelle pour les firmes multinationales à implantations multiples. Cette condition
nécessaire n'est toutefois pas suffisante car elle n'explique pas pourquoi une firme ressent le besoin de s'implanter à l'étranger au lieu de se contenter d'exploiter ses avantages à l'aide d'exportations. Trois grandes motivations de la multinationalisation peuvent être mises en avant. En s'implantant à l'étranger, l'entreprise recherche alternativement ou simultanément de meilleures conditions d'offre, de meilleures conditions de demande, une meilleure position concurrentielle face à ses
concurrents. Cet argument est souvent avancé pour expliquer la multinationalisation et cristallise le débat sur les
délocalisations. Il repose implicitement sur plusieurs hypothèses : – la compétitivité du produit résiderait dans son coût et dans un
prix le plus bas possible. Le coût de la main-d'œuvre serait prédominant dans le prix de revient ; – La main-d'œuvre est censée avoir la même productivité partout dans le monde. En fait, ce sont les différences de productivité (coût
unitaire) et non plus de coût horaire de la main-d'œuvre qu'il faut pouvoir apprécier ; – le produit est supposé parfaitement délocalisable, et les coûts de transport ou d'éloignement du marché ne jouent pas un rôle important. Dans ce cadre d'hypothèses, le produit délocalisé est nécessairement un produit standard tel qu'il est décrit dans l'approche du cycle du produit. À la fin de son cycle, lorsque le produit est banalisé, la concurrence s'effectue principalement en termes de
prix. L'intensité en travail peu qualifié dans la fabrication du bien peut inciter l'entreprise à rechercher de la main-d'œuvre au moindre coût. Dans le cas d'un produit segmentable, l'intensité de la main-d'œuvre (en particulier peu qualifiée) ne sera pas la même selon les différents stades du processus de production. La recherche du moindre coût pourra amener une délocalisation partielle de la seule production concernant le segment intensif en main-d'œuvre peu qualifiée. En
réalité, un tel comportement ne détermine que minoritairement les décisions d'implantation à l’étranger. Selon une enquête de l’Institut national de la statistique (I.N.S.E.E), le nombre de suppressions directes de postes en France dues à des délocalisations opérées entre 2009 et 2011 par les entreprises de 50 salariés ou plus peut être estimé à environ 20 000 soit environ 6 600 par an. Ces suppressions représentent 0,3 p. 100 de l’emploi salarié en 2011 de l’ensemble
de ces sociétés et 4 p. 100 de l'emploi de celles qui ont délocalisé. Mais ce chiffrage, qui reflète l’impact micro-économique des délocalisations en termes d’emploi, doit être interprété avec prudence. Il ne prend en compte que les suppressions directes de postes en sens inverse, il ne prend pas en compte des emplois qui peuvent être créés en France grâce à ces délocalisations, comme par exemple les emplois de services (logistique, marketing, R&D, etc.) qui accompagnent le
maintien en activité de l'entreprise et sur un autre territoire que le territoire national). Il faut aussi se demander quelle aurait été l’évolution de l’emploi si la société n’avait pas délocalisé. À la fin du xxe siècle, les pays développés [...] 1
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Quel est le pouvoir des multinationales ?Cette dérégulation a octroyé aux multinationales un autre pouvoir : celui de contourner impôts et taxes grâce au « dumping fiscal » auquel se livrent désormais les États, y compris au sein de l'Union européenne. Un pouvoir qui s'est encore accru avec la dématérialisation de certaines activités.
Quel pouvoir les multinationales OntEn internationalisant leur production, elles en sont venues à jouer un rôle crucial dans le commerce mondial : de la conception des produits à leur commercialisation, les chaînes de valeur contrôlées par des multinationales sont à l'origine de 80 % des échanges internationaux.
Pourquoi les entreprises multinationales sont des acteurs de la mondialisation ?Les firmes transnationales, comme d'autres acteurs, jouent un rôle croissant dans la mondialisation. Elles nouent, à leur avantage, des liens de complémentarité, d'échanges et de concurrence entre les territoires.
Quel est l'impact des firmes multinationales sur la croissance économique ?Le poids économique des FNM
Les FNM réalisent 1/3 des exportations mondiales. Elles sont à l'origine de la plupart des transferts de technologie. Environ 80 000 FNM contrôlent 800 000 filiales. Avec un CA estimé à 31 000 milliards de dollars elles emploient environ 82 millions de personnes (chiffres 2008 CNUCED).
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